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Thursday, March 13, 2008

Can't stop won't stop

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Can't stop won't stop


il y a quelques mois déjà j'ai lu un excellent bouquin sur l'histoire du Hip Hop, pour ne pas dire le meilleur bouquin jamais écrit à mon avis sur le sujet ." Can't stop won't stop" dans lequel le journaliste Jeff Chang nous livre une véritable analyse artistique, sociologique et idéologique sur cette culture et il le fait de l'intérieur(il se revendique lui même du journalisme Hip hop) avec une lucidité, une clairvoyance et une objectivité qui appuient réellement son propos. Ainsi ,Exit le hip hop naivement généralisé "Positive Culture", ou "Gangsta" .Le hip hop est livré ici avec toute sa complexité et ses paradoxes. c'est exactement ce qui le rend beau, c'est également ce qui le rend insaisissable aussi et souvent ce qui l'empèche de sortir de ses guerres intestines. Mais ce bouquin montre bien que le hip hop est né pour sortir de choses, tout en se construisant avec .


Il est très compliqué de faire l´Histoire du Hip hop, ça reviendrai a faire l´histoire de la musique ou l'histoire du présent, c'est impossible. sorti des grands faits marquants, l'Histoire se compose surtout d'un fourmillement d' histoires personnelles. Souvent, beaucoup manquent de recul dès qu'il s'agit de l'Histoire de cette culture, particulièrement en danse où certains référants sont écoutés par beaucoup comme une parole d'évangile. Malheureusement, beaucoup, ont tendance a ne voir la culture et son développement qu'a travers leur propre parcours, or ce qui rend le hip hop (aujourd'hui reconnu par les instances comme la première culture mondial ) c'est justement que son histoire est plurielle. C'est ce que fait très bien Jeff chang en prenant le parcours de gens et en les reliant au contexte socio-economique du moment. Il sous titre d'ailleurs sobrement son livre ainsi: "Une Histoire de la géneration Hip hop." Sous entendant qu'il y en a d'autres.
Sans jamais forcer le lecteur vers une quelconque vérité qui serait la seule valable, Jeff chang est loin de toute vision fanatique ou encore paternaliste (comme ça a souvent été le cas des chercheurs qui se sont intéressé a cette culture). J'aime cette approche, qui laisse le hip hop se dévoiler de lui même au fil des pages sans nous en imposer une définition préconçue. Chacun décidera d'être ou non en accord avec Ice cube , NWA et leur gangsta rap, Public Enemy et leur pensée politique radicale, Afrika Bambataa et sa vision universelle, ou Rakim et son rap cosmic.

je suis persuadé que pour bien comprendre un fait historique il faut regarder le contexte et l'histoire des hommes qui le composent, et Jeff Chang nous donne accés à des choses dans ce sens, assez génial, comme le rapport a l'industrie et aux gens non issue du ghetto, aux artistes comme the clash , ou au galeries d'art. Bref, Içi, Le hip hop est dans le monde et non pas à la "périphérie" du monde.
De la jamaique, avec un long chapitre sur la naissance et l'influence du reggae et du dub sur la culture Hip hop, jusqu'aux Etats Unis, ce bouquin prend l'axe socio-historique qui nous permet de mieux saisir ce qui s'est joué et ce que véhicule cette culture: "un esprit et un témoignage sur notre époque."


Pour finir je dirais que Can't stop won't stop réhabilite les idées perdues de Bambaata"knowledge and truth" qui faisaient partie de la célèbre phrase définissant le Hip hop: "peace, Unity, love, havin' fun"



pour ceux qui le souhaite R. a publié sur son blog des pirhanhas dans le bocal, 12 post qui résument les premiers chapitres. Comme c'est un blog, l'ordre y est inversé, pour lire dans l'orde comencer par le post qui se trouve tout en bas de la page et remonter chronologiquement les posts.


PEACE

Ucka

1 comment:

  1. Anonymous6:08 PM

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